Never slip

Leaving New York…

mars 7, 2009
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…never easy, dit la chanson de REM. Alors que Romain se réjouit de retrouver le pavé parisien, j’ai déjà le blues de Manhattan. On est bien au 21 east 2nd street, chouchoutés par des hôtes adorables, bercés par le son des sirènes de police, à quelques stations de métro de tous les mythes newyorkais. Mais il faut bien partir. Une dernière manucure pour moi, puis un dernier verre dans un bar russe pour initiés (la porte est pratiquement invisible, comme tous les bars un peu branchouilles de l’East village) et ainsi s’achève notre dernier soirée de newyorkais.

Le jeudi, jour du départ, après une ultime séance de shopping à Soho, nous retrouvons Florent pour prendre un énième burger, cette fois-ci chez le ‘roi du burger’, le fast-food préféré des Français, le Burger King. Florent nous accompagne ensuite jusqu’à Penn station où nous montons à regrets dans un train qui nous emmène à l’aéroport. Un vol affreux plus tard, et nous voici rentrés à Paris. Je ris en voyant un policier regarder nonchalemment mon passeport. Quel contraste avec l’interrogatoire + empreintes digitales pour entrer sur le sol américain ! La France ne manque pas de charme tout de même. Sous un beau temps insolent après nos trois semaines de grand froid, nous retrouvons presque à plaisir le RER B et les parisiens du matin.

Place de la nation, samedi après-midi, je fais ‘pour rien’ un tour de rond-point, histoire d’observer les habitants de mon quartier, familles, couples, jeunes filles seules, clochards et derrière les vitrines, coiffeurs, boulangers, vendeurs… J’aime entendre les gens parler français, les voir se déplacer avec une classe naturelle, une allure élégante et ce petit air arrogant qui va si bien aux gens d’ici. Et penser aux amis qu’on aime tant, qui habitent tous dans le coin, et qu’on sait qu’on retrouvera bientôt, dans quelques heures, ou quelques  jours.

Mais encore une fois, je repense aux amis newyorkais qui vivent heureux dans leur ville survoltée. Je leur envoie des bisous et les remercie encore de s’être si bien occupés de nous. Et merci aussi à tous ceux qui ont pris le temps de suivre nos aventures sur ce blog. Attention, we’ll be back !

H.


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Please don’t feed the animals

Si New York est la ville où on ne dort jamais, les Etats-Unis sont le pays où l’on n’a jamais faim.  Les quantités et la richesse du contenu de nos assiettes ont fait qu’on peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où nous avons réellement eu faim avant un repas. Le plus souvent, nous avons mangé pour rythmer notre journée et/ou assouvir notre gourmandise. Il faut dire que les délices ne manquent pas.

Nos 10 péchés mignons:

– l’indétrônable burger

Celui du Burger King n'est sans doute pas le meilleur, m'enfin

– les frites qui l’accompagnent

– le bagel tartiné de cream cheese, parfait au petit déj

Cream cheese bagel

– les cupcakes, parce qu’en plus d’être bon, c’est joli

Cupcake Obama

– les brownies, gâteau préféré de Romain

Romain et son brownie

– les muffins, avec des goûts insoupçonnés

– le hot dog, parce que certains l’aiment chaud

Shake Shack Hot Dog

– les gâteaux en tous genres, moins fins que les pâtisseries françaises mais pas moins bons

Cake and coffee

– les pizzas gigantesques

At Lombardi's

– la bière – Budweiser, Brooklyn lager et Samuel Adams

Buds

H. et S.


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The Big Apple

mars 5, 2009
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Sabrina s'amuse avec l'I-Phone

Sabrina s'amuse avec l'I-Phone

A quoi reconnait-on un Newyorkais ? C’est notre hôte Amaury, newyorkais d’adoption depuis deux ans maintenant, qui nous a donné la réponse à cette question. Comme tous les habitants de cette ville, Amaury est identifiable grâce à son signe distinctif, son accessoire dont il ne se sépare jamais, son iPhone, prolongement naturel de sa main et substitut de son mac qu’il ne peut pas trimballer en permanence. Dans cette ville où chacun sort prendre son café avec son Mac sous le bras, je m’étonne de ne pas tomber sur des statues à l’effigie de Steve Jobs. Pour ma part, je n’ose pas emmener mon joli netbook au Think coffee [le café du coin], de peur d’être huée par les clients. Mais si on ne trouve pas (encore) de statues, on peut néanmoins aller faire allégeance dans l’un des trois « temples », les Apple store. Même si l’on s’est beaucoup éloignés du sens d’origine,  la ville mérite toujours bien son surnom de ‘Big Apple‘.

Je suis convertie aussi !

Je suis convertie aussi !

H.


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Paix, falafels et cocktails

Hamdam et les tapis persans

En un lundi  matin enneigé, nous quittons les Etats-Unis. Du moins le territoire américain, pour entrer dans ‘une terre qui appartient autant à l’Iran qu’aux Etats-Unis’ (je cite Romain). J’ai les pieds gélés et je suis déjà passablement fatiguée par le froid, mais j’oublie tout ça en entrant dans le temple de la paix internationale, les Nations Unies. Dans le hall, nous découvrons avec surprise de magnifiques tapis de soie tissés à l’effigie des secrétaires généraux de l’organisation, un cadeau de la République islamique d’Iran. Pour entrer dans la mythique salle de l’assemblée générale de l’Onu, où les 192 Etats membres sont représentés [+ deux sièges pour les ‘observateurs’, la Palestine et la Vatican], il nous faut nous acquitter d’un droit d’entrée [mais heureusement Sabrina et moi avons le droit à deux dollars de réduction 😛 – la carte de presse n’est plus ce qu’elle était].

La visite est programmée pour 15 heures, nous n’avons toujours pas déjeuné, nous nous rendons donc au coffee house de l’Onu, qui est littéralement un endroit avec deux tables et une machine à café. Devant le regard horrifié de Romain [un garçon non nourri est un garçon nerveux] ,  nous décidons qu’il vaut mieux retourner aux Etats-Unis, temple de la nourriture. Heureusement, non loin de là, de gentils vendeurs de falafels, taboulé et houmous satisfont notre appétit et notre palais. Tout va mieux, et nous sommes tous disposés à écouter la charmante guide. Celle-ci ne nous apprendra pas grand chose, du moins à nous, car de jeunes étudiants parisiens qui sont dans notre groupe semblent découvrir avec horreur que l’Onu est une organisation impuissante. Un jeune homme, cheveux ébouriffés et keffieh autour du cou, ne cesse d’épingler la guide, qui ne perd pas le sourire, au sujet des divers traités et conventions internationales que les Etats-Unis n’ont pas signés. Après ses multiples questions sur Israël et la Palestine, je pense à lui conseiller d’acheter (l’excellent) hors-série de Courrier ‘Juifs et Arabes‘. Nous quittons enfin le groupe de Français, pour retrouver un autre Français exilé, Germain, ancien collègue de Sabrina de l’AFP. Celui-ci nous entraine (ou nous traine- parce que dans le froid marcher 5 blocks, c’est beaucoup) dans un Rooftop, à l’ambiance douteuse, mais avec une belle vue sur l’East river.

H.

Vue sur l'East River


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A New York, l’été…

mars 4, 2009
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Que n’avons-nous entendu cette phrase! Toutes nos amis new-yorkais nous ont parlé de leur ville et nous ont dit: « Ici, l’été, on peut aller… »

Ecureuil de Central Park

Oui, bon, nous avons décidé de venir en hiver, et alors?!? Soit, en été c’est sympa de picniquer dans Central Park et de faire le tour du Jackie Kennedy Reservoir, oui en été on regarde des films en plein air près du Brooklyn Bridge, oui quand il fait chaud on peut aller à la plage à Coney Island, oui en été on peut manger des glaces dans la rue, oui on peut boire son Cosmopolitan en rooftop à l’extérieur, contemplant la vue sur New York en débardeur  – so what?

Lundi, armés de nos hoodies, gants et bonnets, nous sommes allés sur la promenade de Brooklyn avoir la vue sur Manhattan (et nous avons mangé d’excellents sashimis, merci Germain!), nous avons traversé Central Park recouvert de neige d’est en ouest, Hamdam a failli perdre un orteil et moi mon nez, mais que c’était beau! Le ciel de neige a laissé la place à un grand soleil et a donné une autre dimension à la ville, une autre lumière. New York est autre sous la neige, peut-être pas la plus accueillante, mais sûrement pas la plus désagréable.

Central Park under the snow

Alors oui, l’été on fait ci et ça… Mais ça ne gâche pas notre plaisir, même qu’on reviendra!

(bon, peut-être en été, mais juste pour voir autre chose…)

S.


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Snowball fight in NYC

mars 3, 2009
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New York sous la neige

Nous voilà de retour à New York, assez euphoriques, alors que la neige tombe dru. Il n’en faut pas plus – ou bien si, un ou deux verres – pour que nous commencions à nous envoyer des boules de neige.

Attaque!

Attaque de Hamdam sur Romain

Un chauffeur de taxi n’apprécie pas tellement notre petit jeu, mais nous, nous sommes ravis de l’occasion. Bilan: cinq Français bien gais, autant de paires de gants trempés, et un oeil atteint.

S.

Romain a souffert

Romain vient de prendre une boule de neige en pleine poire


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Washington sauce québécoise

Samedi, nous passons la journée avec mon amie québécoise Sophie, washingtonienne depuis 2 ans.

Alors qu’Hamdam déjeune avec sa famille, Romain et moi retrouvons Sophie à sa station de métro, Eastern market. Nous faisons un tour sur ledit marché, un peu vide car la matinée est grise et fraîche, mais la balade doit être très agréable dès le printemps. Romain s’achète une tuque*, en prévision du grand froid qui nous attend en rentrant à New York. Après le dîner dans un restaurant thaï du coin, nous mettons le cap sur Georgetown, ses vieilles maisons, ses boutiques et ses jeunes huppés en quête de vêtements Abercrombie & Fitch. Un brin de magasinage aujourd’hui, pour acheter un chandail bien chaud (toujours en prévisions des grands froids) à Hamdam qui nous a rejoints. De mon côté, je m’offre la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, que j’espère commencer avant la fin du voyage.

Pour nous remettre du vent qui balaie les rues, nous cherchons les Georgetown cupcakes, que tout le monde nous recommande. Mais calice! La queue s’étend sur plusieurs mètres à l’extérieur du café! Nous nous engouffrons donc dans le premier salon de thé venu, bien choisi puisqu’il permet à Hamdam de s’offrir un Ann’s cake – notre jeune maman préférée est un peu parmi nous! Il est ensuite temps de quitter Georgetown, nous retrouvons Andrzej, l’ami de Sophie, pour aller dans un restaurant salvadorien près de chez eux.

Si je fais une sale tête, c'est parce que j'ai pas encore été servie!

Sombreros au mur, margheritas ou bières dans la main, nous profitons de la soirée, jusqu’à ce que des mariachis entrent en scène, avec un très mauvais violoniste. Comme ils ne veulent visiblement pas venir à notre table chanter Compleaños Feliz à Andrzej qui a sa fête lundi, nous nous mettons en quête d’un bar. Nos deux Québécois nous entraînent au Capitol Lounge, très américain nous disent-ils. Par américain, ils veulent dire que des télés sont installées tous les 2 mètres pour ne rien rater les soirs de match. Nous tentons d’en faire abstraction et discutons le mauvais choix de la France d’avoir abandonné ses colonies américaines en buvant une Capitol Amber (qui n’est pas une bière de DC comme son nom l’indique, mais qui vient de Louisiane). Nous les quittons enfin pour rentrer dans notre banlieue, et je les invite à célébrer la francophonie en nous rendant visite à Paris. C’est votre tour!

S.

* en québécois dans le texte. (mille excuses à notre lectorat québécois si les mots sont mal utilisés, notre atelier de langue n’a duré que quelques heures)


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Dans le musée du news

Entrée du Newseum

Depuis plusieurs années, Hamdam et moi avons perdu l’habitude de payer pour entrer dans un musée. Les musées parisiens, mais aussi les expos londoniennes, les galeries berlinoises et les lieux de culture new-yorkais nous ouvrent leurs portes sur un simple sourire (et présentation de la carte magique). Les musées de Washington sont eux gratuits, mais nous décidons d’aller dans l’un des seuls qui est payant, le Newseum – détour obligé pour les newswomen que nous sommes (et pour Romain qui nous accompagne de son plein gré). Ironie du sort, c’est pour un musée des médias que nous devons nous acquitter de nos premiers droits d’entrée depuis que nous sommes journalistes! Et pas des moindres: l’entrée est à 20$, mais grâce à la carte, nous ne paierons « que » 18$!

Passée la première -mauvaise- impression, nous commençons notre visite de ce musée, qui tire lui aussi vers le monumental avec l’ampleur de ce qu’il y a à voir / à faire. « Historique » de la presse écrite, développement de l’audiovisuel, état des lieux de la liberté de la presse dans le monde… Le tout très interactif, avec des écrans, des jeux, des sondages dans tous les sens. Romain refuse pourtant de se prêter au jeu du « direct » que l’on peut enregistrer – il faut dire qu’il fallait payer 5$ de plus pour récupérer la vidéo…

Media in IranJ’ai été très impressionnée par la galerie consacrée au 11 septembre 2001, avec un grand mur consacré aux Unes du monde entier sur l’événement,  un reste d’antenne d’une des tours, deux films sur les journalistes qui travaillaient ce jour-là à New York.

Mais c’est aussi une de mes déceptions. Le Newseum porte bien son nom: c’est le musée de l’information, pas celui des médias ou des  journalistes. On révise son histoire du XXe siècle à travers le prisme des médias, c’est intéressant mais au final le musée n’en retire pas d’identité propre.

Pour conclure, une petite blague de Stephen Colbert, qui apparaît dans le musée aux côtés de my dear Jon Stewart, et qui rappellait à l’occasion de l’ouverture du Newseum qu’on ne fait des musées que pour les choses dont on n’a plus besoin!

S.


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Freedom is not free

février 28, 2009
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Sabrina se rêve en First Lady...de loin

Sabrina se rêve en First Lady...de loin

Au lendemain de l’arrivée de Sabrina, nous voici partis pour Washington DC. Suite à un internet capricieux et une installation houleuse, nous sommes restés silencieux pendant deux jours… mais les aventures continuent. Après la vibrante New York, la monumentale Washington nous parait bien austère. Notre visite commence, sous un doux soleil, par le 1600 Pennsylvania  avenue, soit la façade arrière de la Maison Blanche… Après un déjeuner fort agréable avec le sympathique collègue de Sabrina, Edouard, et une visite des bureaux de l’AFP, nous faisons la balade pour aller admirer la façade avant de la maison de M. Obama.

Après la Maison Blanche, nous continuons la visite sous l’ombre écrasante de l’obélisque du Washington Monument, placé à mi-chemin entre le Capitol et le Lincoln Memorial. Nous tergiversons un moment  sur le monument qui aura notre préférence. Nous envisageons un instant de faire le tour entier de ce qu’on appelle le ‘National Mall’, mais vu le caractère gigantesque de l’endroit, nous laissons tomber, et choisissons de nous diriger vers le Lincoln Memorial. Mais notre chemin est marqué par plusieurs  mémoriaux en tout genre : le mémorial de la 2nde guerre mondiale, inauguré en 2004 [ils en ont mis du temps, constate Sab],  et émaillé de citations de généraux et présidents américains sur la grandeur de l’Amérique qui a libéré le monde [à noter que la libération de st-Lô est bien plus mise en valeur que la libération de l’Allemagne], puis le mémorial de la guerre du Vietnam, et sa succession de noms des soldats morts pour [pas] leur patrie gravés dans le marbre noir… et enfin le mémorial de la guerre de Corée, avec ses soldats en taille réelle et sa citation mythique ‘freedom is not free’. Nous croisons des GI en train de faire leur jogging et quelques jeunes soldats en visite.

Romain et ses nouveaux amis

Romain et ses nouveaux amis

Enfin arrivés devant la statue de Lincoln, nous sommes tellement lassés de la ‘glorieuse’ Amérique que je dois chercher loin en moi l’admiration pour le grand homme. Presque écoeurés, nous quittons les symboles des ‘victoires’ étatsuniennes, Romain s’amuse avec de paisibles canards en attendant le taxi,  qui nous entraîne enfin vers un quartier plus humain de la capitale fédérale, Dupont circle. Deux budweisers nous réconcilient un peu avec les Etats-Unis, du moins jusqu’au prochain épisode…

H.


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Leave the gun, take the cannoli

février 25, 2009
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(dédicace à Stefan)

Des nappes à carreaux rouges et blancs, une salle aux murs de brique étroite, tout en longueur, quelques clients occupés à leur pizza… Nous voilà chez Lombardi’s, institution du quartier Little Italy. Je m’attends à voir Al Pacino assis dans un coin, mais non, mes amis sont bien trop insouciants pour un film de mafieux, et puis on nous passe Franck Sinatra en fond musical ! Je peux donc m’asseoir sereinement dos à la porte.

Et puis surtout, dans Le Parrain, les serveurs n’avaient pas d’oreillette-micro pour communiquer – ça doit être bien utile pour les mafieux XXIe siècle, mais ça casse un peu l’image. On parle des Corleone, pas du FBI, bordel.

Je m’égare – nous avons donc dégusté deux pizzas, Flo nous a conseillé de prendre une petite et une grande, et quand on dit « large » aux Etats-Unis, c’est huge!  On était donc assis tous les quatre, discussion sympa (me demandez pas quoi, j’étais debout depuis plus de 20 heures dont 8 d’avion), et puis à un moment arrive une montagne  de pizza qui casse un peu l’ambiance papotage mais ravit les papilles et satisfait l’estomac. (pour Stefan: une sweet Italian sausage et mushrooms et une moité pepperoni moitié coal roasted red peppers)

Michael & Tom

Enfin, casser l’ambiance, moi qui arrive de Paris ça m’a un peu désarçonnée tout ça, mais Hamdam, maintenant new-yorkaise d’adoption, s’est dite ravie d’être dans un resto où on s’entend parler, où les serveurs (même si ce sont des fbi-serveurs) laissent au clients le temps de vivre… Un resto sympa en somme.

S.


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Trois Français en vacances se confrontent aux clichés de la "ville qui ne dort jamais"

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